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La Réunion, vitrine de France et d’Europe dans l’Océan Indien

23 juillet 2018

Ça y est. Les Outre-mer ont tenu leurs Assises et l’impulsion de l’Etat a été déterminante dans la réussite de cette grande consultation qui concerne pas moins de 2,7 millions d’Ultramarins. Parce qu’il est important que le regard sur les Outre-mer change, que les mentalités évoluent, les Assises ont été l’occasion unique de présenter nos populations, nos territoires, dans leurs diversités et leurs richesses comme de véritables plateformes d’excellence française et européenne en matières économique, sociale et scientifique, réparties sur les 3 océans du globe.

La Région a remis à cette occasion une contribution "historique", concertée, élaborée avec l’ensemble des acteurs économiques locaux : ADIR, CAPEB, C.A.R, CCIR, CRAR, CLUSTER MARITIME, CPME-REUNION, DIGITAL RÉUNION, FRBTP, MEDEF-RÉUNION, LA RÉUNION ECONOMIQUE.

Cette contribution forte qui défend le modèle économique réunionnais vise à renforcer le tissu économique et élargir les horizons à l’international. L’objectif est bien de concilier accélération de la croissance pour l’emploi et la préservation de notre environnement.

Le Président de la République l’a affirmé : les priorités de l’Etat se tournent aujourd’hui vers l’achèvement de la Nouvelle Route du Littoral, l’extension de l’antenne French Tech et la structuration des filières économiques tels que le numérique, l’agroalimentaire, le tourisme et l’économie bleue. La Réunion de 2018 veut s’insérer davantage dans la zone économique du Grand océan Indien en affirmant son rôle d’influence et de rayonnement international dans ces 4 secteurs d’activités. Les Réunionnais doivent mobiliser leurs énergies pour accompagner et réussir le développement économique de l’île. Le Fénoir du passé n’est pas la solution.
Prendre en main son destin fait partie de la voie de l’émancipation proposée par la Région Réunion depuis 2010. Nous devons trouver l’énergie suffisante pour refuser de nous enfermer dans des débats trop politiques sur la révision constitutionnelle, d’autant plus que les élus réunionnais ne sont parvenus à aucun consensus politique. L’expérimentation, OUI. L’adaptation, OUI. L’émancipation, OUI. Mais l’autonomie et les tentations de basculement dans l’article 74 de la Constitution, NON ! La Réunion, les Réunionnais ont une histoire diamétralement différente des populations autochtones de Polynésie ou de Nouvelle-Calédonie. A La Réunion, l’unité de la Nation et l’unité législative vont de pairs. Elles sont d’une certaine manière inscrite dans le marbre de la mémoire réunionnaise. Avec la réforme constitutionnelle telle qu’elle est engagée actuellement par le Gouvernement, toutes les spécificités réunionnaises pourront être prises en compte tout en assurant à La Réunion son ancrage à la fois régional, national et européen. C’est là encore une occasion unique de créer des opportunités et des libertés nouvelles sans bousculer forcément les équilibres institutionnels auxquels chacun tient. C’est une Réunion de confiance que nous bâtissons ensemble, parce que la priorité reste la bataille pour la création d’emplois et l’activité économique.

Si nous voulons renforcer davantage l’économie réunionnaise, une grande réforme des aides aux entreprises doit être poursuivie, un fonds d’intervention économique pour soutenir les initiatives privées devra être mobilisé, plusieurs organismes comme par exemple la Banque Publique d’Investissements, Atout France, l’Agence Française de Développement devront renforcer leurs présences et irriguer la créativité et l’innovation. La Réunion est reconnue pour être un territoire d’entrepreneurs. Avec l’Etat, les organismes bancaires et tous les autres partenaires, la Région Réunion propose de consolider le nouveau modèle de développement auprès des entrepreneurs réunionnais en développant le goût du risque et du challenge.